Wisteria Lane is watching you !

Wisteria, Listeria encore Hysteria, c’est du pareil au même, cette banlieue un peu chicos des Etats-Unis est le berceau d’un virus qui infecte à ce jour près de 27 millions de téléspectateurs par semaine… Attention il a débarqué en France, depuis quelques années maintenant sur Canal Plus le jeudi soir en prime !

En majorité des femmes blanches, des cadres sup. urbains, elles et ils, sont littéralement scotchés à leur petit écran à la diffusion sur la chaîne ABC de chacun des épisodes de « Desperate Housewifes », la dernière série culte aux States.
L’intrigue se déroule donc sur Wisteria Lane au coeur d’un décor façon Ed TV flirtant de près avec American Beauty.
Les héroïnes ont tout pour être heureuses mais le suicide d’une des leurs, Mary Alice les plongent au bord de la crise de nerf. Marc Chéry, leur père à toutes, brosse leurs traits acérés avec talent, leurs angoisses frisent dans les pupilles, leur front blêmit de faux semblants…

Battant les records de « Sex and the City » ou « Six Feet Under », la saga des ménagères en colère est fréquemment citée lors de ses allocutions publiques par Madame Bush, première dame des Etats-Unis, elle-même ménagère désespérée à ses heures sans doute, comme nous toutes.

Car la recette de ce succès tient à ce point de vue tout à fait original proposé par Desperate Housewifes, un regard nouveau sur la galère que rencontrent certaines femmes dans le soi disant bonheur absolu du foyer occidental.

Susan, la gaffeuse ; Lynette, la Working Girl reconvertie en maman ; Bree, la plus que parfaite ; Gabrielle, l’ex mannequin latino et Edie la prédatrice possèdent chacune un peu de ce qui fait que les femmes sont si femmes.

Femellement vôtre.

Julia Santi

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